Pour mon premier #citytrip solo, j’ai choisi Vienne / Wien et c’est sans regret. Vous vous souvenez au début de l’année, j’avais pris quelques bonnes résolutions… Aller au bout de mon projet de formation, lire plus., écrire plus… Il y avait aussi m’ouvrir de nouveau. S’ouvrir impliquait « endormir » la partie introvertie de ma personnalité pour découvrir une autre, moins centrée sur elle, sur la découverte de soi par soi-même. Je sentais —et c’est toujours le cas— que je devais me confronter un peu plus à l’autre. Au quotidien, c’est plus simple. Je suis confrontée à de nouvelles personnes, à une nouvelle culture professionnelle, etc. J’en parlerai plus en détails prochainement. Mais avant ce nouveau travail, je voulais faire les choses différemment. Aussi, il était important que je respecte les promesses que je m’étais faites au début de l’année.
J’ai déjà voyagé seule en réalité. Quand je me suis installée en France pour poursuivre mes études, je n’ai pas été comme plusieurs accompagnée par mes parents dans cette étape cruciale de ma vie. Même quand je repense à mon séjour à Sunderland, j’y suis allée seule aussi. Pourtant, ce voyage a eu un goût différent. A chacun de mes voyages, quelqu’un m’attendait. Il y avait quelque part dans un agenda, sur une liste administrative, une personne qui m’attendait. Cette fois-ci —en dehors du système de la compagnie aérienne ou de la sympathique auberge que j’ai booké quelques jours avant— il n’y avait personne. Personne ne m’attendait de l’autre côté. Pourtant, si! Il y avait bien quelqu’un que j’espérais secrètement rencontrer de nouveau et cette personne, c’était moi.
Voyager seule m’a permis de me redécouvrir, de réaliser que je ne suis plus cette francophone qui débarquait à l’aéroport de Newcastle huit ans auparavant. Qui aimait tellement Londres qu’elle prenait le bus dès qu’elle en avait l’occasion pour se plonger dans la frénésie de la belle capitale. A Vienne, j’ai découvert et surtout accepté que je n’avais pas besoin de l’autre. Bien sûr, j’aurais aimé partagé ce que je voyais et découvrais. Et je l’ai fait. Mais il existera toujours dans mon cœur —et sur quelques clichés— ma Vienne à moi. Wien que j’ai connue toute seule.
Je regarde parfois Échappées Belles, un genre de carnet de voyages sur France 5. Si vous avez des envies d’évasion, cette émission est faite pour vous. Elle présente des destinations du monde entier allant du Japon au Sénégal, de la Jordanie à la Nouvelle-Calédonie. Il y’a donc eu ce jour où je suis tombée sur un Week-end à Wien. Ç’a été le coup de foudre.
Vienne, capitale autrichienne, ville impériale, historique et culturelle par essence, l’empreinte du passé est partout : dans les palais, les monuments baroques, les tavernes et cafés… Conformiste ? Certainement pas. Vienne est une audacieuse au charme romantique. Vivante, pleine d’esprit, elle sait intégrer ses traditions dans un bouillonnement créatif.
Cette description de Vienne est si juste que j’ai préféré ne rien retirer.
Rien n’était prévu. J’ai subitement réalisé début septembre que ce petit point de ma to-do n’allait peut-être pas être réalisé et je n’étais pas à l’aise avec ça. Et finalement, en quelques clics, j’ai booké une chambre dans une auberge de jeunesse : Jo&Joe. L’ambiance était sympathique, le personnel était avenant… Et surtout, elle était PROPRE. Je recommande totalement. Elle est idéalement située sur la U3-U6, arrêt « Westbahnhof ». C’est très pratique car pour se rendre à l’aéroport c’est assez simple (un changement à Landstraße et c’est réglé). Cette station est un peu comme la garde de Lyon ou Saint-Lazare, on y trouve beaucoup de boutiques, de restaurants. Son nom signifie littéralement « la gare de l’Ouest« .
48h c’est vraiment court donc je ne prétendrais pas avoir percé tous les mystères de Vienne / Wien… Mon séjour express se résume en trois activités :
J’ai mangé 😁 beaucoup mangé. Ce que j’ai le plus apprécié c’est manger dans un décor soigné. Le jour de mon arrivée, j’ai testé le Café Landtmann où j’ai enfin eu l’occasion de goûter le célèbre Apfelstrudel. Les prix étaient très corrects. Même expérience sur le rooftop de la Haus des Meeres, en plus de la vue sur la ville, le cadre est très agréable pour un verre ou une petite faim. Ainsi, au sommet de La Gloriette, j‘ai aussi pris un chocolat chaud et je n’ai pas résisté à un Kardinalschnitt.
Aussi, j’ai marché et visité… beaucoup de lieux historiques. Vienne / Wien est une ville impériale et historique. C’est la ville de Sissi et Franz, il faut donc s’attendre à découvrir —même si ce n’est que partiellement— cette histoire. Si on reste longtemps, il existe le Vienna Pass qui donne accès à plus d’une cinquantaine d’attractions touristiques. Pour deux jours, ce n’était vraiment pas nécessaire. J’ai tout de même pu visiter le parc du Château de Schönbrunn et je peux dire que j’ai été fière de moi quand je suis arrivée au sommet de la colline, sur la Gloriette.
Et enfin, j’ai pratiqué au moins une langue étrangère. Durant mon séjour, je me suis surprise à essayer de prononcer des mots, des phrases en allemand. N’ayant aucune base, c’était un exercice plutôt marrant. Du fait de la barrière de la langue, je m’attendais à un dépaysement total. Mais les Autrichiens ont vraiment été charmants, avenants. Même dans la rue, il y avait toujours une personne disposée à m’aider —parfois en allemand— et j’en garde un très bon souvenir. Bien sûr, j’ai pratiqué mon anglais. Instinctivement, les mots qui sortaient de ma bouche étaient de l’anglais, pas du français. Les mystères du cerveau humain!
48h intenses… Pour de beaux souvenirs!
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