Le jour où...

Je suis devenue (auto)entrepreneur…

Le jour où je suis devenue entrepreneur, c’était une journée d’été. D’un point de vue linguistique, je devrais dire entrepreneure ou entrepreneuse mais je ne suis pas féministe. Peut-être qu’un jour je vous en parlerais.

En France, le statut auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) est un régime simplifié qui permet de faciliter la création d’une entreprise à but lucratif. Plusieurs sites en parlent, je ne ferai donc pas un énième article sur les process administratifs. Mais si vous vivez en France, essayez le portail autoentrepreneur. Il y a des infos intéressantes.

Je voulais vous raconter ici une histoire un peu plus personnelle.

Entrepreneur dans l’âme ?

Vous connaissez cette personne qui depuis que vous la connaissez hustle grave. Elle aime le business, elle en parle tout le temps. Elle a 15000 idées par jour. Parmi ses inspirations, on retrouve Warren Buffett, Aliko Dangote, Bernard Arnault… #nameit. Elle connaît leur parcours, elle a lu leurs biographies. Les biopics de ces personnalités font d’ailleurs souvent partie de leurs préférés. Je suis prête à parier que ma description vous a rappelé au moins une personne de votre entourage. Cette personne, ce n’est PAS MOI. Je ne suis pas une accro du business. Comme je disais précédemment, j’ai toujours recherché cette passion qui allait me tenir éveillée. Je l’ai cherchée un peu loin, j’avoue mais que celui qui ne s’est jamais perdu me jette la pierre!

L’écriture fait partie de ma vie depuis longtemps. Pour vous donner une idée, j’étais encore au collège, peut-être en 5eme. A cette époque, je lisais beaucoup et pour m’amuser, j’écrivais des histoires, des histoires courtes mais il y avait un fil conducteur. Plus tard, avec l’adolescence, les pensées sont devenues plus intimes, et les cahiers plus privés. Vous voyez l’écriture était là #sincedayone.

Après avoir arrêté et repris mes études, j’étais convaincue que j’obtiendrais facilement un travail sympa avec un salaire à la hauteur de ces années d’études [et surtout des heures de recherches passées sur ma thèse professionnelle]. La réalité n’a pas été aussi simple. Confrontée au silence [vous savez quand vous envoyez des CV et des LM et qu’en retour vous n’avez même pas UNE réponse négative] du marché du travail, j’étais perdue! Où est-ce que tout cela va me mener? Diplômée oui mais sans travail! Quelle perte de temps, d’argent, d’énergie!!!

Conduite sans le savoir!

Cette année-là, j’avais décidé de renouer avec l’écriture. Pour que cette résolution soit concrète, j’ai postulé comme rédactrice bénévole pour un magazine digital. C’était juste comme ça. Mon premier article était si mal structurée maintenant que j’y pense. J’ai fait une sorte de review d’un livre de Sarah Jakes. Mais c’était une belle opportunité. Je faisais ce que j’aimais, j’écrivais.

Vous savez que Dieu parle? Dieu parle de tellement de manière différente… Cette intuition que le bon chemin c’est par là ? C’est Lui qui parle. Pareil quand tu sens qu’il y a quelque chose qui cloche avec ce ga mais que tu t’obstines à continuer cette relation. [Je ne voulais pas parler des choses qui fâchent tout de suite pourtant]. La petite voix m’a soufflée « gestion de contenu éditorial« . Pour de vrai? Mais bien sûr pour de vrai! Mon juste comme ça a pris une tournure inattendue et de simple rédactrice, je suis passée à gestionnaire de contenu / secrétaire de rédaction. And guess what? J’ai vraiment aimé! Enfin j’aime… Le mélange éditorial et digital, c’est mon truc.

De là, j’ai commencé à me former toute seule [cette partie du film aussi c’est par la force des choses]. Je suis des formations en lignes. Souvent, je teste des applications. Et ma nouvelle activité [grâce au confinement], je participe à des webinars. Mais surtout, je pratique ce que je découvre.

Je reconnais que dans cet univers je suis un peu jack-of-all-trades et qu’il arrive souvent que ça me fasse peur. Plus j’avance, plus je me découvre; plus je me découvre, plus je suis sereine. Et vous savez ce qu’on dit?

La sérénité, c’est l’absence de doute.

– Jean-Michel Wyl

C’est en gros comme ça que je suis devenue entrepreneure. Tous les jours, j’en apprends sur la compta, comment facturer mes heures, etc. Il n’y a pas UNE formule unique [ou magique]. Il faut se lancer et s’ajuster. L’entrepreneuriat est un système de pensées qui se construit au fur et à mesure que l’on évolue dedans.

Leçons apprises :

Ne vous mettez pas la pression. Ce qui est en vous est en vous. Écoutez votre cœur, il connaît le chemin. Je sais qu’on vit dans un monde où la raison tend souvent à l’emporter mais quand ça devient difficile, que vous sentez que vous vous perdez, arrêtez-vous et écoutez-le.

 

Christabel B

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